La réalité avant Dracula

La croyance des vampires remonterait à  plus de deux mille ans, entre autre à cause de séries de meurtres inexpliqués. Les personnes qui s'égaraient dans les montagnes ou qui y restaient trop longtemps pendant la nuit étaient retrouvées mortes au matin, et la terreur des vampires s'est alors immiscée dans les esprits des gens prêts à tout pour ne pas se retrouver nez à nez avec, en quelque sorte, des morts vivants. Ayant peur que les morts sortent de leurs tombes dans le but de sucer le sang des humains, les gens de l'époque étaient prêts à décapiter les morts, voir à les démembrer, à leur planter des pieux ou même à les brûler. Ils étaient considérés comme des êtres maléfiques.

Un peu plus tard, des résultats scientifiques commencèrent à estomper ces croyances, et les résultats indiquaient des crises de folie, ou de simples  divagations de la part des personnes susceptibles d'être des vampires. De plus, une maladie sanguine, la porphyrie, aurait fait croire aux vampires. Les personnes atteintes de cette maladie ne supportent pas le soleil et doivent par conséquent vivrent dans l'obscurité, ce qui explique leur pâleur évoquant celle d'un mort. Une substance présente dans l'ail engendrait de violentes réactions et, pour finir, pendant certaines crises il arrivait que ces personnes en mordent d'autres pour s'approprier leur sang. Cette maladie est donc une des explications à la croyance du vampirisme.