Personnages réels

Élisabeth Báthory:/album/galerie-photos/elizabeth-bathory-portrait-jpg/

Elizabeth Bathory est née en 1560, d'une famille de sang royal, comptant dans ses proches parents le prince de Transylvanie, Sigismond Bathory, un oncle qui devint roi de Pologne, des gouverneurs de province, de hauts magistrats, des évêques et un cardinal. Cette famille remontait très loin dans le temps et comptait un certain nombre d'aventuriers hongrois descendant probablement des Huns et qui s'étaient imposés par le sang et la violence, comme il était d'usage à cette époque troublée. Les descriptions qu'on possède d'Elizabeth Bathory, ainsi qu'un portrait qu'on a conservé, nous la montre d'une grande beauté : sa bouche était sinueuse, son front haut, obstiné, sans défaillance. Cette beauté, qui l'obsède, va la mener à connaître une réputation de comtesse sanglante.

On a probablement fort exagéré les récits concernant les supplices infligés à des innocentes jeunes filles par la comtesse Bathory. Mais il en est de suffisamment établis pour se faire une idée de l'atmosphère malsaine et macabre qui régnait dans les souterrains du château de la comtesse. Les filles étaient frappées avec violence. Certaines avaient le cou percé. D'autres étaient liées avec des cordes qu'on tordait ensuite afin qu'elles puissent s'enfoncer dans les chairs, ce qui permettait de leur ouvrir les veines et de faire jaillir le sang sur la comtesse.On prétend même qu'on remplissait des baignoires de sang et qu'Elizabeth s'y baignait avec ravissement mais comme sa peau délicate ne supportait pas d'être essuyée avec des serviettes, ce sont d'autres filles qui devaient la débarrasser du sang en lui léchant tout le corps . Celles qui, ne supportant pas une telle horreur, s'évanouissaient, étaient ensuite sévèrement châtiées avant de servir de victimes à leur tour.

Ces récits lui vaudront les surnoms de « Comtesse sanglante » ou de « Comtesse Dracula ». Elle inspira le roman Carmilla de Sheridan le Fanu qui fut lui même une grande source d'inspiration pour Stocker. Elle mourut en 1614. Aux dires de ceux qui la virent dans son dernier sommeil, en dépit de son âge très avancé pour son époque (de 54 ans), sa beauté était inaltérée. D'après la légende, le château de la comtesse serait resté maudit. Il est aujourd'hui en ruine et on le dit hanté par la comtesse sanglante qui continuerait à commettre ses crimes. Ces croyances persistantes font qu'elle est souvent considérée comme un vampire et non comme une femme cruelle et obsédée par la jeunesse.

Si ces légendes sont largement écartées par les historiens modernes, elles persistent malgré tout dans les croyances populaires.

 

 

Vlad III Tepes:/album/galerie-photos/vlad-tepes-big-x01-jpg/

Vlad III Tepes est né en 1441 et mort en 1476. Il descend de la famille de l'ordre du Dragon, ce pourquoi les chroniqueurs l'ont surnommé draculea, signifiant "fils du Diable". Ce personnage est aussi affublé d'un autre surnom : Tepes. Ce surnom lui fut donné des années après sa mort, dans les chroniques occidentales. Signifiant l'empaleur, ce surnom décrit, d'après la légende, sa façon de tuer ses ennemis.

Vlad Tepes III était immortalisé par Bram Stoker en tant que vampire sanglant sous le nom de Dracula. L'image de son pays natal, la Transylvanie, reste elle aussi associée au mythe de Dracula. De plus, de nos jours, l'image de Vlad Tepes, héros local, se retrouve heurtée face aux stéréotypes qui se créent à cause de l'association de Vlad Tepes et de Dracula.

Le nom de Dracula est péjoratif en Europe occidentale, il est porteur de malédiction. Vlad Tepes a été la victime d'une diabolisation en Europe, les mythes le décrivant comme un monstre, une créature infernale, diabolique et sans pitié.

Vlad Tepes est le sujet de deux légendes contradictoires: une roumaine et une Européenne. La roumaine place ce personnage sanguinaire comme une légende , un mythe populaire; et atténue son côté diabolique par rapport à la légende européenne, qui le présente comme "le fils du diable". Pour conclure, Vlad Tepes est certainement un personnage largement exagéré dans les traits de son caractère.